Journée de la Terre 2020 : un tournant dans le changement des mentalités ?

Journée de la Terre 2020 : un tournant dans le changement des mentalités ?

8 avril 2020 Non Par Sarah

Il y a cinquante ans aujourd’hui, la première Journée de la Terre a été célébrée aux États-Unis comme un appel pacifique à la réforme environnementale, suite à une marée noire massive au large des côtes de la Californie. Un demi-siècle plus tard, cette journée annuelle réunit des millions de personnes à travers le monde, attirant l’attention sur les énormes défis auxquels notre planète est confrontée.

Journée de la Terre 2020

Aujourd’hui plus que jamais, la Journée de la Terre nous donne l’occasion de réfléchir à notre relation avec la planète, en nous rappelant que la nature peut nous surprendre à tout moment, avec des conséquences dévastatrices pour presque tous les individus. C’est un moment où la santé de la planète et de ses habitants n’a jamais été aussi importante.
Cette année a été très prometteuse en matière de changement environnemental, en raison de la pression croissante en faveur d’une action concertée et urgente et d’une série de conférences internationales destinées à recentrer l’engagement mondial sur ces questions clés. Le lien entre la nature, le climat et le développement durable s’est concrétisé en 2020. Cette année a été porteuse d’espoir.
On a beaucoup parlé de la nature comme étant le lien entre la biodiversité et les crises climatiques, de solutions basées sur la nature telles que le reboisement, la restauration des tourbières et la protection des mangroves comme étant les réponses à certains des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, et du capital naturel soutenant le développement durable et le bien-être humain.

Report de la COP15 et de la COP26

Les conférences internationales qui devaient fixer de nouveaux objectifs mondiaux en matière de biodiversité et de changement climatique dans le courant de l’année était, de toute évidence d’actualité lorsque le monde se trouve aux prises avec une pandémie comme celle des coronavirus, mais nous ne devons pas laisser se perdre l’élan de ce qui avait été salué comme une « année exceptionnelle » pour l’environnement. L’ambition de la COP15 et de la COP26 doit être poursuivie et développée en 2021.